Songs of Moore set to music in Hector Berlioz’s Irelande (Opus 2; 1829-30)

Source: Robert Ellis Crawford Music Foundation (St. Louis), Leider > Berlioz - online; accessed 14.04.2010; defunct 22.04.2023.

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“Adieu Bessy”, adapted by Thomas Gounet from “Song” in The Poetical Works of the Late Thomas Little, Esq. (Berlioz’s Opus 2, No. 8

Loin de toi, Bessy, mes amours,
Je vais traîner mes triste jours.
Plaisirs passés que je déplore,
Auriez-vous fui pour toujours?

Adieu Bessy! Nous nous verrons encore!
Ces beaux jours doivent revenir.
Reposons-nous sur l’avenir!
Alors, le mal qui nous dévore
Ne sera qu’un souvenir.

Adieu, Bessy! Nous nous verrons encore.
Je croyais, te donnant ma foi,
Pour toujours vivre près de toi.

Notre amour, à peine à l’aurore,
Du destin subit la loi.

Adieu, Bessy! Nous nous verrons encore.
Pour mon cœur brisé désormais
Plus de calme, de douce paix!
Une heure, et celui qui t’adore
T’abandonne pour jamais.

Oh! non, Bessy! Nous nous verrons encore!
                                          Adieu!


“Élégie en prose”, trans. by Louise Swanton-Belloc; op. 2 (Irlande), No. 9; .

When he who adores thee has left but the name
Of his fault and his sorrow behind,
Oh! say, wilt thou weep when they darken the fame
Of a life that for thee was resign’d?
Yes, weep! and, however my foes may condemn,
Thy tears shall efface their decree;
For Heav’n can witness, though guilty to them,
I have been but too faithful to thee!

With thee were the dreams of my earliest love,
Ev’ry thought of my reason was thine;
In my last humble pray’r to the Spirit above,
Thy name shall be mingled with mine!

Oh! bless’d are the lovers and friends who shall live
The days of the glory to see;
But the next dearest blessing that Heaven can give,
Is the pride of thus dying for thee!

Quand celui qui t’adore n’aura laissé derrière lui
que le nom de sa faute et de ses douleurs,
oh! dis, dis, pleureras-tu s’ils noircissent la mémoire
d’une vie qui fut livrée pour toi.
Oui, pleure, pleure! et quel que soit l’arrêt
de mes ennemis, tes larmes l’effaceront;
car, le ciel est témoin que, coupable envers eux,
je ne fus que trop fidèle pour toi.

Tu fus l’idole de mes rêves d’amour,
chaque pensée de ma raison t’appartenait:
dans mon humble et dernière prière
ton nom sera mêlé avec le mien.

Oh! bénis soient les amis, oui,
bénis soient les amans qui vivront
pour voir les jours de la gloire;
mais après cette joie, la plus chère faveur que puisse accorder le Ciel,
c’est l’orgueil de mourir pour toi.

Other works thus treated incl.:

“Hélène”, Op. 2, No. 2 (trans. by Gounet);
“La belle voyageuse”, Op. 2, No. 4 (trans. by Gounet);
“Le coucher du soleil”, Op. 2, No. 1 (trans. Gounet);
“L'origine de la harpe”, Op. 2, No. 7 (trans. by Thomas Gounet after Thomas Moore)
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[End]

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